Contexte exploratoire ponctuel
Conditions
Après avoir pris connaissance du schéma des pratiques d’autonomie communautaires, il est possible que des intervenant.e.s communautaires ou les destinataires des organismes communautaires aient le désir d’explorer l’exercice de positionnement seul.e.s ou entre collègues, donc sans la présence d’accompagnateur.trice.s formé.e.s pour animer ce type d’atelier. Cependant, cela exige de réserver au moins une heure de son temps afin de prendre connaissance des modalités d’utilisation du schéma d’analyse et des questions guidant les participant.e.s dans l’exercice de positionnement pour réaliser l’exercice.
Avantages
- Un accès direct au guide d’animation et au schéma d’analyse permettant d’expérimenter l’exercice en prenant connaissance de ses modalités, conditions et mises en garde présentées sur le site Web.
- Aspect formatif : apprentissages des logiques différentes de pratiques d’autonomie des organismes communautaires.
- Cette première exploration permet d’avoir un aperçu du potentiel réflexif de l’exercice pour réfléchir aux orientations des pratiques de l’organisme s’il était partagé et faisait l’objet de discussion avec d’autres membres de l’association.
- Peu exigeant sur le plan de la disponibilité et du temps à allouer.
- Peu coûteux (sans accompagnement).
Limites
- Lorsque l’atelier de réflexion se fait avec des personnes externes formées à accompagner les participant.e.s dans cet exercice, elles relancent souvent ces dernier.ère.s afin qu’ils.elles précisent les raisons de leur choix de positionnement tout en les invitant à le justifier par des exemples de pratiques qui lui sont associées. Il faut savoir que même si les participant.e.s ont pris connaissance des composantes du schéma d’analyse ainsi que des modalités de l’exercice de positionnement, l’acte de positionnement lui-même fait souvent l’objet d’hésitations quant à la compréhension qu’ils.elles pensent avoir de la position d’une pratique. Ce qui peut représenter une limite importante lorsque l’exercice est fait dans ce seul contexte. En l’absence d’une personne externe formée pour assurer un accompagnement des participant.e.s dans ce type d’exercice, le risque est aussi d’orienter les échanges dans le sens souhaité par certain.e.s participant.e.s sans considérer la diversité des points de vue de façon critique.
- Aussi, la seconde limite réside dans le fait que cet exercice n’aura pas la même portée sur l’orientation et le développement des pratiques d’autonomie à venir si les acteur.trice.s des instances comme la coordination ou les administrateur.trice.s du CA ne sont pas impliqué.e.s dans le processus dès le départ.
- La représentativité de l’état des lieux des pratiques d’autonomie est limitée par le fait que l’ensemble des groupes d’acteur.trice.s ne sont pas impliqué.e.s au sein de la démarche réflexive, excluant ainsi certains points de vue.
Défi
S’assurer d’une prise de distance critique lors de l’exercice de positionnement actuel étant donné l’absence d’accompagnateur.trice.